Dans cette section, je réponds à vos questions sous forme de Foire Aux Questions (FAQ) que vous avez posées depuis le formulaire ci-dessous (Ajouter une question). Néanmoins, dans cette rubrique vous trouverez répertorié uniquement les réponses aux questions difficiles, originales, en faite, celles ou les réponses ne sont pas facilement trouvable avec les moteurs de recherche. Elles sont classées par ordre d’arrivée et par catégorie à l’aide de l'icône qui précède la question. Il est possible de rechercher un sujet, une question, à l'aide des touches de clavier [CTRL] et [F].
PHOTO-21) En photo, j'utilise de moins en moins l'histogramme, je me demande si cette fonctionnalité a encore tout son intérêt avec les boîtiers hybrides, surtout avec les possibilités live view, zebra ou mode de mesure Ton clair qui sont beaucoup plus efficaces.
L'histogramme offre une vue d'ensemble de la distribution des tons dans toute l'image. L'histogramme peut être utilisé pour évaluer l'exposition d'images en RAW, ce qui offre plus de latitude en post-traitement. L'histogramme, bien qu'il offre une analyse précise de l'exposition, peut sembler moins intuitif et plus lent à interpréter en situation de prise de vue rapide. Le live view, les zebras et le mode de mesure Ton clair offrent une visualisation immédiate de l'exposition, ce qui permet d'ajuster rapidement les réglages. Ces outils sont plus intuitifs à comprendre, les zebras indiquent clairement les zones surexposées, le mode Ton clair préserve les hautes lumières, etc. En ce qui me concerne, je laisse plus de temps à la création par rapport à la technique au détriment de l’histogramme. D’ailleurs, les constructeurs d'appareils photo nous promettent constamment des outils de plus en plus intuitifs et faciles à utiliser pour nous simplifier la vie. Les fonctionnalités comme le live view, les zebras ou le mode de mesure Ton clair sont là pour cela, en fait, nous donner une représentation visuelle immédiate de l'exposition et nous permettre d'ajuster rapidement nos réglages.
PHOTO-20) Dis-moi tes exif ! C’était déjà un peu étrange de vouloir reproduire une photo en condition de lumières différentes. Néanmoins, aujourd’hui analyser des exif ça devient empirique, chez Sony on a des stabilisateurs de huit stops. Par exemple, si je prends un oiseau à la vitesse de 1/2000 seconde dans un cas, je serais 1/8 de secondes dans l'autre cas, faire des comparaisons n’a plus de sens.
Les valeurs EXIF, qui étaient autrefois des indicateurs relativement précis des conditions de prise de vue, peuvent maintenant être "trompées" par ces nouvelles fonctionnalités. Un stabilisateur d'image efficace permet d'utiliser des vitesses d'obturation plus lentes sans risquer le flou de bougé. Ainsi, une photo prise à 1/8 de seconde avec un stabilisateur peut avoir une netteté comparable à une photo prise à 1/2000 sans stabilisation. Les capteurs modernes sont de plus en plus sensibles à la lumière, ce qui permet de prendre des photos dans des conditions de faible luminosité sans trop dégrader la qualité de l'image. Ainsi, une photo prise à ISO 6400 peut avoir un bruit négligeable, ce qui était impensable il y a quelques années. Les appareils photo modernes effectuent de nombreux traitements d'image en interne, ce qui peut modifier les valeurs EXIF et rendre l'interprétation des données EXIF faussées. Les EXIF fournissent toujours des informations de base sur la prise de vue, comme la date, l'heure, l'appareil photo utilisé, l'objectif, etc. -:)
PHOTO-19) Je vois beaucoup de tuto où on nous explique que 100 ISO c’est le saint Graal de la photo parfaite. Qu’en est-il ?
C’est une théorie qui a connu ces heures de gloire à l’époque de l’argentique, mais obsolète avec l’avènement du matériel actuel. Les fabricants on fait des progrès considérables concernant le pouvoir de résolution, par exemple chez Sony, l'invariant 640 ISO signifie qu'à partir de cette valeur, augmenter l'ISO n'introduit pas de bruit supplémentaire dans l'image, offrant une qualité d'image constante et prévisible dans des conditions de faible luminosité. Pour le dire autrement, cela signifie que si vous sous-exposez une image prise à 640 ISO et que vous l'éclaircissez en post-traitement, vous obtiendrez le même niveau de bruit que si vous aviez pris la photo correctement exposée dès le départ. De plus Art vous donne la possibilité de supprimer totalement le bruit de la montée en ISO très simplement et efficacement d’une photo.
En fait, une photo dépend de votre triangle d’exposition, ouverture, vitesse et l’ISO qui occupe une place moins fondamentale dans la réussite d’une photo contenue de la sophistication des appareils photo. De ce fait, c’est une erreur ou un piège de refuser de monter dans les ISO un choix qui gâchent parfois votre photo au détriment d’un arrière-plan trop flouté ou une vitesse trop lente qui a pour conséquence un léger flou de contour du sujet principal.
PHOTO-18) J’ai lu des articles qui expliquent qu’un smartphone fait des photos équivalentes à un hybride à plus de 2000 euros. C’est déstabilisant, entre les articles qui défendent cette théorie et les articles qui nous expliquent que l’on ne fait pas les mêmes photos, entre un objectif de 200 mm à 790 euros et le même objectif à 2390 euros, il y a de quoi y perdre son latin ! ça pose la question du matériel en photo, doit-on encore investir dans du matériel onéreux ?
C'est une question légitime qui revient souvent. Il est vrai que les smartphones ont fait des progrès considérables et offrent une qualité d'image de plus en plus impressionnante. Cependant, un appareil photo hybride reste le choix idéal pour les photographes qui souhaitent aller au-delà des limites de la photographie mobile.
Voici pourquoi :
- Qualité d'image supérieure: Capteurs plus grands: Les capteurs des hybrides sont bien plus grands, ce qui se traduit par une meilleure qualité d'image, notamment en basse lumière et en termes de détails.
-Dynamique étendue: Les hybrides capturent une plus large gamme de tons, des ombres les plus profondes aux hautes lumières les plus éclatantes, sans perdre de détails.
-Bruit réduit: Même à haute sensibilité ISO, les hybrides produisent des images moins bruitées, offrant ainsi plus de flexibilité en termes de conditions de prise de vue.
-Objectifs interchangeables: Les hybrides vous permettent de choisir l'objectif adapté à chaque situation (portrait, paysage, macro, etc.), offrant une créativité sans limites.
-Contrôle créatif: Vous avez un contrôle total sur les paramètres de votre appareil (ouverture, vitesse d'obturation, sensibilité ISO), ce qui vous permet de réaliser des compositions uniques et de donner vie à votre vision artistique.
-Autofocus rapide et précis: Les hybrides sont équipés d'autofocus ultrarapides, idéaux pour capturer les moments fugaces.
-Déclenchement rapide: Vous ne manquerez plus aucun instant grâce à un déclenchement rapide et réactif.
PHOTO-17) Je suis très heureux d’utiliser ART, un logiciel ou je peux vraiment m’exprimer en artiste. Seul bémol c’est sa lenteur ; qu’en penses-tu ?
Ce problème n’est pas spécifiquement intrinsèque au logiciel Art, mais à la photo en général, le fait de traiter une image de 7900 x 5300 pixels par exemple, cela correspond à la bagatelle de 40 millions de pixels à traité en temps réel. Si l’on fait une petite estimation pour être confortable, il te faudrait une carte graphique avec 8 Go de VRAM voir 12 Go idéalement, un processeur avec 8 cœurs (Intel i7 c’est bien), pour le ram c’est un peu plus complexe, si je reprends notre exemple soit un flux de 40 millions de pixels typiquement environ 4k en 60 fps, cela peut rapidement consommer de la ram, un minimum de 32 Go de Ram est requis et idéalement 64 Go. Pour le stockage un SSD genre NVMe avec des charges d’E/S élevées, la capacité de 1 To est souvent un bon compromis.
PHOTO-16) Je fais essentiellement des photos de paysage, je travaille la plupart du temps en mesure de lumière spot. En post-traitement sur Art, j’ai des difficultés à récupérer le ciel, la courbe dans l’histogramme se trouve un peu trop collée à droite avec pour conséquence un vaste ciel aplat blanc insipide.
En photo de paysage la lumière n’est pas homogène avec des nuances importantes, une des solutions peu connue, mais efficace si le ciel est la priorité, c’est de travaillé en mode de mesure [Ton clair] (Sony alpha) voir le nom correspondant chez d’autres fabricants. [Ton clair] ; mesure la luminosité tout en accentuant la zone des hautes lumières sur l’écran. Ce mode convient à la prise de vue du sujet tout en évitant la surexposition des ciels ou ciels cramés, c'est important dans l’équilibre d’une photo de paysage.
PHOTO-15) Si je vais dans le menu Photo pour télécharger le logiciel Digikam en suivant le lien correspondant, ça semble compliqué pour trouver le bon raccourci ?
Il faut savoir qu'un logiciel open source comme Digikam peut être vendu même qu’il est gratuit à la base, ce n’est pas interdit ! Par ailleurs certain site peuvent encapsuler un traceur (cookie), malveillant ou virus, c’est pour ces raisons que les logiciels proposés en téléchargement sur le blog sont issus uniquement du concepteur du logiciel. Les différents liens correspondent aux différents serveurs (Mirrors), si le serveur est saturé, il est possible de passer sur un autre serveur. Par exemple mirrors.ircam.fr/pub/KDE/ fonctionne très bien, si c’est pour Windows, le fichier téléchargé se termine par l’extension .exe ou .msi . En résumé, sur le blog on propose que des sources officielles, c’est l’assurance que cela se passe bien.
PHOTO-14) Je voudrais ajouter le nom d’auteur (copyright) dans les EXIF de toutes mes photos, j’ai testé plusieurs logiciels, mais ça ne fonctionne pas vraiment, si je teste un de mes dossiers photo de Windows avec un clic droit sur la photo [Propriétés] et l’onglet [Détails] la ligne Auteurs est vide.
Le logiciel Metadata++ fait ça très bien et en toute simplicité, tu peux le télécharger en cliquant sur l’onglet [Logiciels] du menu ci-dessus, en plus tu trouveras une photo écran comment procédé. Comme d’hab c’est du freeware (gratuit).
PHOTO-13) La photo abstraite est-elle vraiment reconnue à part entière comme de la photo dite classique ? je dis ça, car ceux qui contemplent mes photos me font des remarques du style, c’est retoucher, ça ne colle pas à la réalité … Je trouve l’analyse arbitraire. Qu’elle ait ton avis ?
On est d’accord sur le thème arbitraire, j’ai traité en détail la question dans un article qui a fait la une d’une tribune dans la rubrique culture. Je te poste le raccourci, tu auras mon avis tranché sur ta demande.
https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/le-reel-en-photo-253407
PHOTO-12) Sur YouTube, je suis tombé sur une vidéo qui fait polémique, elle soutient que la macrophotographie ou dans beaucoup de cas la photo animalière surtout les photos d’oiseaux ne sont pas de l'art photo. Qu’en penses-tu ?
L'affirmation selon laquelle la macrophotographie ou photo animalière dans beaucoup de cas n’est pas de l'art photo est, je pense, une vision partielle et contestable.
N’ayant pas visionné la vidéo, je présume que l’auteur de la vidéo postule que l’art est dominé par la technique au point de limiter la créativité. Cette idée rejoint la question philosophique "L’artiste est-il maître de son travail ?"
Que je traduis par "L’art est-il affaire de maîtrise technique ou d’inspiration ?". Soyons pragmatique, si je prends un oiseau en photo, je vais passer sur une vitesse élevée, un autofocus en mode suivi… un zoom minimum 300 mm, des paramètres toujours identiques pour un résultat que je ne maîtrise pas ! c’est en quelque sorte la technique qui décide, donc, il est plus difficile de parler de créativité. Dans un autre registre, si je prends une photo de paysage, au préalable, je me pose la question de la lumière (dure, dorée, bleue…), je recherche des lignes essentielles pour ma composition, zoom ou grand angle, dans ce cas il va falloir travailler le premier plan, quel type d’arrière-plan, flou ou pas, en fait avant de déclencher je vais examiner, mûrir, cogiter, penser avoir même une conscientisation de tous ces paramètres qui arrive avant la technique, c'est incontestablement une approche créative. Dans beaucoup de cas en photos animalières et c’est là que le bât blesse dans le sens que l’on ne respecte pas l’idée que la technique doit être secondaire dans l’art conçu comme création et non comme travail technique. En fait, l’œuvre d’art se caractérise par son âme, originalité, singularité, qui ne peut pas être reproduite par la technique ou un travaille de protocoles uniquement techniques. On peut vraiment parler de créativité quand il ne s'agit pas simplement de capturer une image nette d'un sujet, mais de transmettre une émotion, raconter une histoire ou créer une esthétique unique.
PHOTO-11) J’ai besoin d’imprimer mes photos (maxi 20x30 cm), je recherche une solution simple et acceptable en prix (moins de 400 euros), mais surtout une impression à bas prix en consommables. Actuellement, j’utilise une imprimante HP à deux cartouches, je crois que HP a pété un plomb avec un coût de presque 50 euros les deux cartouches pour quelques impressions pleine page (photo) de surcroît avec une qualité qui n’est pas top, pourtant elle fait 1200 DPI.
La question est récurrente, il existe de bonnes imprimantes laser couleur dans ces prix avec un coût par feuille intéressant, mais la qualité n’est pas photo. Tout ce qui est jet d’encre avec des cartouches à encre pigmentaires ou non a un coût qui n’est pas acceptable à la feuille pour le particulier si l'on imprime souvent. La technologie EcoTank semble une bonne solution, avec environ un coût moins de 5 centimes d’euros par page, soit 20 fois moins que la moyenne du coût moyen par page en jet d’encre multifonctions. Ce qui différencie EcoTank de la plupart des autres imprimantes, ce sont ses réservoirs d'encre à haute capacité qui se remplissent avec des bouteilles d'encre incluses lors de l'achat de la machine et qui remplacent les cartouches traditionnelles. Plusieurs conditions à prendre en compte pour tenir le cahier des charges, on supprime le scanner, de toute façon il est plus simple de faire un scan avec son smartphone (fonction photo document), presque tous les smartphones font ça ! Comme on n’est pas une entreprise, on supprime la photocopie, c’est ringard et ce n’est pas bon pour la planète. En plus, ça supprime potentiellement des risques de pannes programmées. Donc, on cherche une imprimante EcoTank qui fait qu’imprimante et qui marche d’enfer en qualité photo, simple, eh, pas tout à fait. Pour une impression de qualité photo, il est préférable de tabler sur une technologie avec six réservoirs, jaune, magenta, cyan, rouge, noir, et gris, par exemple la Canon G550 correspond à ta demande avec un prix d'achat inférieur à moins de 300 euros, petit bémol pour les puristes, l’utilisation des profils ICC pose problème.
Si l’on ne respecte pas le budget, on a l’Epson EcoTank ET8500 ou EcoTank ET-8550 en A3 de très bons produits souvent prisée par la presse photo.
PHOTO-10) En lisant la question "Photo N°30", je pose une question dans le même ordre d’idée. J’ai participé à une exposition photo, où une de mes photos comportait une désaturation partielle (un personnage en couleur rouge sur un fond gris, partie désaturée), les organisateurs n’ont pas accepté la photo en prétextant que ce n’était pas pro ou admissible sans explications. Pourquoi ?
L'utilisation de la désaturation partielle en photographie peut effectivement être perçue comme un raccourci artistique, comparable à l'utilisation d'un surligneur Stabilo pour un écrivain. Je m’explique, dans les deux cas, la technique risque de simplifier excessivement le message et de priver l'œuvre de sa nuance et de sa profondeur.
-En photographie: La désaturation partielle peut attirer l'attention sur un élément spécifique de l'image, mais elle peut également distraire du reste de la composition et limiter la gamme d'émotions que l'image peut transmettre. La désaturation partielle peut supprimer des informations subtiles de couleur et de texture qui contribuent à l'atmosphère et à l'impact émotionnel de l'image.
-En écriture: Surligner des passages importants peut aider le lecteur à identifier les informations clés, mais cela peut également l'empêcher de découvrir les subtilités du texte et de développer sa propre interprétation. Surligner des passages importants peut empêcher le lecteur de s'approprier le texte et de réfléchir aux différentes couches de signification qu'il peut contenir.
Un photographe habile devrait être capable de transmettre son message et d'évoquer des émotions à travers la composition, l'éclairage, le sujet et d'autres éléments photographiques, sans avoir recours à des techniques artificielles, simplistes, comme la désaturation partielle qui prive l'image de sa nuance et de sa profondeur. En résumé, un artiste accompli devrait être efficient en transmettant son message et d'évoquer des émotions à travers son art sans avoir recours à des techniques apprêté. Les fleurs factices singeant les véritables fleurs (Huysmans).
PHOTO-9) Je signale que je suis débutant en photographie, mais je me pose la question quand je vois beaucoup de mes amis photographes (papy de la photo) shooter en noir et blanc, de plus, souvent, je trouve leurs photos N&B pas très top.
Si l’on veut être pragmatique, on ne devrait pas parler de N&B mais de monochrome, noir et rouge ou noir et bleu … procurent les mêmes sensations en offrant plus de possibilités. Il est plus précis de parler de photographie monochrome plutôt que de noir et blanc, car cela englobe toutes les images qui n'utilisent qu'une seule couleur ou des nuances d'une seule couleur. Cependant, l'expression "noir et blanc" est tellement ancré dans le langage courant et associé à l'histoire de la photographie qu'elle continue d'être largement utilisée, même si elle n'est pas techniquement exacte. De plus, il est important de noter que l'impact émotionnel et esthétique d'une photographie monochrome ne se limite pas uniquement à l'absence ou à la présence de couleur. Le choix d’une seule couleur utilisée (noir, rouge, bleu ou autre) peut avoir un effet important sur l'interprétation et l'atmosphère de l'image. Par exemple, une image monochrome rouge peut évoquer des sentiments de passion, d'énergie ou de danger, tandis qu'une image monochrome bleue peut suggérer un sentiment de calme, de paix ou de mélancolie. En conservant une seule nuance de couleur, on attire l'attention sur les éléments essentiels de l'image, tels que la lumière, la composition, la forme et la texture. Cela permet au spectateur de se concentrer sur le message émotionnel ou narratif de la photo sans être distrait par la variété des couleurs, en offrant une esthétique unique et minimaliste qui peut être très artistique.
Il est vrai que la photographie noir et blanc peut parfois être utilisée comme un moyen d'occulter des imperfections ou de donner l'impression d'une certaine sophistication artistique, même si la photo n'est pas de grande qualité.
Dans ce cas, le noir et blanc est utilisée comme une solution pour masquer des lacunes techniques ou un manque de créativité et de donner l'impression d'une certaine connaissance artistique. Cependant, il est important de noter que la simple conversion d'une photo en noir et blanc ne la rend pas automatiquement meilleure ou plus artistique. En fait, cela peut parfois révéler davantage de défauts, comme des problèmes d'exposition, de composition ou de
contraste.
PHOTO-8) Je suis à la ramasse en photo, je veux dire, je n’ai plus d’idée de sujet, je trouve mes photos sans importance, en fait, la déprime en photo. Quel conseil peux-tu me donner ?
N'oublie pas que la photographie est un voyage, une exploration permanente. Il y a des hauts et des bas, des moments de doute et d'incertitude. Mais c'est justement dans ces moments-là que la remise en question devient un moteur de progression et de créativité. J’ai connu une période similaire qui a fait l’objet d’un article que j’ai écrit dans une tribune où je relate cette période en définitive prolifique. Je te poste le raccourci en espérant que cela t’ouvre de nouvelles portes.
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/deconfinement-de-photographes-224789
PHOTO-7) Je vois de plus en plus de Youtubeurs faire la promotion de la photo de rue, néanmoins, je me pose la question,
« a-t-on le droit de photographier des personnes à leur insu ?»
La prise de photos dans un lieu public est autorisée en France (légal), sans nécessiter d'autorisation des personnes figurant sur les images.
À savoir qu’il existe des restrictions, si la photo est destinée à une publication, une exposition … et que la personne est isolée et identifiable, son consentement est préférable. La même règle est applicable pour les photos prises dans des situations sensibles (santé, nudité, SDF, etc.) en fait, une situation portant atteinte à la dignité de la personne.
Attention pour les lieux privés, l'autorisation du propriétaire est nécessaire, par exemple un magasin n’est pas un lieu privé sauf si le magasin organise une soirée de vente privée pour les clients.
Restrictions particulières, interdiction de photographier des personnes sur des sites militaires, lieux de culte pendant les offices, manifestations privées (mariage, etc.) ou zone en vigipirate . Également, il est interdit de photographier des œuvres protégées par le droit d'auteur sans autorisation.
Il est souhaitable d’appliquer une éthique du photographe même si ce n’est pas contractuel, il est bien de privilégier par exemple la discrétion et le respect en évitant de photographier des personnes en gros plan ou dans des situations embarrassantes, ou demander poliment l'autorisation si possible, même dans un lieu public. Si la situation n'est pas claire, il est préférable de ne pas prendre la photo. Sachant que si l’on demande à une personne de poser dans la rue, ce n’est plus de la photo de rue, mais de la photo posée ou de modèle, ce qui perd tout l’intérêt. Si une personne vous demande de détruire sa photo, il est fair-play de dire oui. Même si l’on a le droit de photographier dans la rue en France, vous comprendrez que ce n’est pas simple et variable suivant les situations. Si vous avez besoin d'un contrat pour une situation spécifique, il est important de consulter un spécialiste du droit en photo.
PHOTO-6) Le vendeur photo de la Fnac me conseille d’acheter un appareil APS-C pour la photo animalière, sachant que si je monte un objectif de 200 mm de focale, j’aurai un 300 mm de focale du fait du rapport ~1,5 du capteur APS-C par rapport à un plein format, donc c'est mieux pour l’animalier ?
C'est faux ! L’idée tenace inventé par les constructeurs qu'un objectif de 200 mm sur un APS-C se comporte comme un 300 mm est une conception erronée. Si le facteur de recadrage d'un capteur APS-C est bien de 1,5x, il n'a d'impact que sur le champ de vision.
Explication :
• Distance focale : C'est la distance entre la lentille principale et le capteur. Elle est fixe pour un objectif donné et détermine le grossissement. Elle n'est pas affectée par la taille du capteur.
• Champ de vision : C'est la zone visible sur la photo. Il est défini par la distance focale et la taille du capteur. Un capteur plus petit capture une zone plus petite, même avec la même focale.
Ainsi, un objectif 200 mm sur APS-C et un 200 mm sur plein format ont la même distance focale et produisent la même taille d'image du sujet.
Cependant, l'image APS-C capture une zone plus petite autour du sujet, donnant l'impression d'un grossissement plus important, comparable à celui d'un objectif 300 mm sur plein format.
En résumé :
• La distance focale détermine le grossissement.
• Le champ de vision dépend de la distance focale et de la taille du capteur.
• Un objectif 200 mm sur APS-C offre le même grossissement qu'un 200 mm sur plein format, mais un champ de vision plus restreint.
Analogie : Imaginez deux caméras fixes prenant des photos d'un paysage. La caméra avec un objectif plus grand (focale plus longue) prendra un plan plus serré du paysage, comme si elle "zoomait". Mais la distance entre les deux caméras et le paysage reste la même.
Par voie de conséquence, c'est encore pire avec un capteur micro 4/3, soit un facteur de 2x.
PHOTO-5) Je viens d’acheter un objectif qui m’a coûté un bras, en lisant la garantie, j’ai lu «REMARQUE : la formation d’un champignon de lentille n’est pas une condition couverte par la garantie.», comment se prémunir de ce type de problème ?
Il est évident que ce type de problème est directement lié à l’humidité, si on utilise l’appareil photo dans un environnement humide, au retour de la séance shooting, ne jamais laisser l’appareil dans sa sacoche. Assurez-vous qu’il est parfaitement sec avant de le ranger dans un milieu approprié. Néanmoins, ce type de problème peut subvenir pendant une longue période où il n’est pas utilisé, il est conseillé de le ranger dans une armoire vitrée (ou un récipient transparent) avec des paquets de gel de silice. Sachant que les champignons se forment dans des environnements sombres et humides. Les paquets de gel de silice absorbent l’humidité, tandis que la vitrine ou le récipient transparent permet à la lumière de pénétrer et de neutraliser le champignon.
PHOTO-4) Je vends mon appareil photo hybride, l’acheteur me demande le nombre de déclenchements de mon boîtier. Si je regarde le comptage de mes photos, ça ne correspond pas.
Effectivement, lors d’achat de matériel, il est normal de fournir ce type d’information qui est directement lié à la vie de l’appareil photo. Il existe plusieurs méthodes plus ou moins compliquées ou fiables suivant la marque de l’appareil (comptage, logiciel...) Le plus simple est de prendre une photo et de la poster sur le site « camerashuttercount » Attention, la photo ne doit pas subir de traitement avant publication, pour information le site ne conservera pas votre photo.Le site en question sait lire les données cachées firmware de la photo RAW quelque soit la marque.
https://www.camerashuttercount.com/
PHOTO-3) C'est quoi le FOCUS-STACKING :
C'est une technique qui consiste à prendre plusieurs photos identiques au trépied, avec 5 mises au point par exemple, en bas de la photo, moyen bas, milieu, milieu haut et haut, je règle à chaque prise de vue ma netteté sur la bande correspondante. Résultat après fusion sur Photoshop (empirique sur Gimp), j'ai une netteté impeccable sur toute la photo. En fait, en étant pragmatique, il faut avouer que la technique n'apporte pas vraiment un plus, dans la plus par des cas l'hyperfocale est suffisante, sachant que l'on parle de focus-starking lors de prise de vue surtout au grand-angle. Bien entendu la technique n'apporte rien au niveau artistique, ce qui n'est pas le cas du Time-Blending.
PHOTO-2) Lorsque je connecte ma clé USB avec toutes mes photos, j’ai le message "Clé USB" illisible" ou "clé inaccessible"!
Si votre clé USB n'est pas défectueuse physiquement, alors, il sera possible de récupérer vos données en toute sécurité. Aller dans le menu [Logiciels] et télécharger le logiciel RECUVA, utilisation et explication dans la même rubrique.
PHOTO-1) Comment fonctionne les données IPTC sur Digikam (SGBD)
Que se passe t'il quand j'ajoute des mots clés sur une photo (Chat, Noir et blanc, Campagne, église ...)
-A la sortie de Digikam, les mots clés sont initialisés dans le SYSTÈME DE BASE DE DONNÉES DIGIKAM (SGBD), elles ne sont pas inscrite dans les photos.
-Si je démarre ART et que je vais dans les métadonnées IPTC de la photo, je ne vois aucun mots clé, situation normale.
-Si je retourne sur Digikam, menu [Album] et [Écrire les méta-données dans les fichiers] et ensuite , je retourne sur ART, je démarre la retouche d'une photo et que je clique sur le dernier icône [Méta] ensuite onglet [IPTC] je retrouve bien mes mots clé.
Morale de l'histoire:
-Quand je mets un mot clé sur une photo depuis Digikam, c'est inscrit dans la SGBD de Digikam et dans le micro fichier nom-ma-photo.xmp qui accompagne la photo, l'entête de la photo n'est pas infectée, c'est pour cette raison que ce n'est pas visible depuis ART.
-Sur Digikam, si je fais la procédure, menu [Album] et [Écrire les méta-données dans les fichiers], j’inscris les mots clé directement dans l'entête de la photo, c'est pour cette raison que les mots clé sont visible depuis Art ou un autre logiciel de lecture des IPTC.
-Donc, il est important de faire la procédure [Écrire les méta-données dans les fichiers] avant de sortir de ART si vous avez travaillé sur l'ajout de nouveau mots clé sur vos photos et si vous désirez conserver pour toujours ces informations avec la photo.
-Sur Digikam, il est fortement DÉCONSEILLE de faire [Album] et [Lire à nouveau les méta données à partir des fichiers], si vous avez compris les principes de fonctionnement d'un SGBD, il est facile de comprendre que de lire des données de deux sources différentes sans maîtrisez l'historique des informations, vous risquez d'endommager votre base de données. D'ailleurs, je ne comprends pas pourquoi cette fonctionnalité et aussi facilement accessible et ne comporte pas d'avertissement. Ceci étant, cette fonctionnalité peut être utile pour réparer une SGBD pour qui maîtrise l'historique mais aussi le fonctionnement.
-A présent, je dois vous rassurer, si vous utiliser Digikam avec son SGBB comme je l'ai défini précédemment, alors, vous n'aurez jamais de problème, grâce à sa simplicité et fiabilité à toutes épreuves, loin devant Lichtroom où les utilisateurs ont souvent des problèmes de gestion ou perte de base de données au point que Adobe fourni un outil de réparation, ce qui est un comble.
VIDEO-16) J’ai monté une vidéo en haute définition, environ une dizaine de rushs, j’ai encodé le film avec un pilote du codeur MPEG-4 et une compression H265, pour l’audio, j’ai choisi une bonne qualité de 384 kb/s. Au moment de visionner le film, j’observe un décalage entre vidéo et audio, le phénomène s’accentue à plus j’avance vers la fin de la vidéo.
Je le redis, en dehors d'un encodeur qui utilise une intelligence artificielle, il n’est pas possible de créer des informations pas magie que vous n’avez pas capturée lors de la prise de vues. En claire, si la vidéo (les rushs) que vous utilisez sont enregistrées en audio avec débit binaire audio 256 kb/s et que vous encoder en 384 kb/s, il manque 128 kb/s d’informations qui vont générer des artefacts parasites en l’occurrence des décalages audio. Avant de paramétrer les propriétés de votre projet dans votre logiciel de montage vidéo, il est primordial de visionner les caractéristiques de vos rushs pour être le plus cohérent possible. Vous pouvez utiliser le logiciel open source (donc gratuit) MEDIAINFO pour connaître toutes les informations de vos rushs, il est téléchargeable sur ce blog dans le menu [Vidéo]
VIDEO-15) J’ai monté une vidéo, si je visionne ma vidéo depuis l’ordinateur où j’ai réalisé le montage, la vidéo est conforme à mon attente. Si je visionne la vidéo sur un autre ordinateur le son est décalé ou l’image est un peu saccadée.
En fait pendant le visionnage on a un problème de synchronisation son et image. Après analyse, on a une évidence, l’ordinateur qui réalise le montage est forcément puissant (i9 32go), en montage vidéo on n’a pas le choix, l’autre ordinateur est classique aux niveaux ressources. On peut conjecturer que la vidéo n’a pas de problème, mais qu’elle consomme des ressources qu’un ordinateur lambda ne peut pas fournir. La vidéo a été montée en 120 Fps c’est un débit qui demande beaucoup de ressources et qui n’apporte rien si votre vidéo n’utilise pas de ralenti comme dans le sport. Je relance un encodage à 30 Fps, à présent ma vidéo est visionnable sur toutes les plateformes sans perte de qualité. En principe, cette modification ne modifie pas le poids du fichier.
VIDEO-14) J’ai encodé le film que j’ai téléchargé suivant la procédure ci-dessous qui a bien fonctionné (Question 18). Néanmoins, quand je lance l’encodage du film, j’obtiens un film beaucoup plus gros en kilo-octets que l’original.
Ce n’est pas normal, vous ne pouvez pas avoir plus d’information que comporte l’original (sauf en cas de traitement spécifique, IA..,). Si c’est le cas, vous avez rajouté des informations redondantes et inutiles qui vont probablement altérer la qualité, nuire au résultat. Par exemple, pour le paramètre le plus déterminant, le nombre d’images par seconde, si vous avez un taux de données vidéo d’un mégaoctet b/s et que vous encodez en deux mégaoctets b/s, le logiciel de montage ne va pas inventer les images manquantes, de plus vous risquez de générer des problèmes de fluidité. La théorie est applicable également pour la fréquence de trame (25 ou 30 images secondes). La taille d’image doit respecter le rapport de votre film de base, le plus souvent 16/9 (hauteur en pixels divisée par la largeur de l’image en pixels) pour ne pas déformer le visionnage. Attention au compresseur utilisé, H264-HIGH étant un standard pour de bons résultats et sa comptabilité. Tout ce que l’on vient de dire est applicable pour le son, type audio par exemple AAC, fréquence audio 44 ou 48 kHz, débit binaire audio 128 ou 256, mode stéréo le plus souvent est coché ou 5.1 si vous aviez du 5.1 sur l’original.
VIDEO-13) J’ai téléchargé un film, lors du visionnage j’ai le son qui est décalé et c’est très désagréable.
Avec un logiciel de montage de vidéo, il est très simple de synchroniser les pistes.
Solution : je copie la piste qui contient le film (donc l’image et l’audio) et je la colle sur une piste audio qui va automatiquement supprimer l’image et conserver uniquement l’audio*. Deuxième étape, je mets la première piste de la bande du film sur MUTE (image et son), ensuite j’utilise la méthode empirique par micro déplacement (gauche ou droite) de la piste deux (son uniquement) pour synchroniser les deux pistes, simplissime.
*Si votre logiciel de montage ne permet pas de séparer l'encapsulage son et image à la volée, le mieux est de faire la séparation au préalable avec le logiciel Audity, voir question AUDIO 17.
VIDEO-12) L'encodage de ma vidéo est buguée, a savoir un tremblement inacceptable de l'image et autres artefacts parasites.
Comme d'habitude, si je visionne la vidéo depuis la time laps au montage, tout est normal. En fait, le problème survient pendant l’encodage, je veux dire l’opération de création du fichier vidéo. En principe, j’encode avec les mêmes paramètres que les vidéos (rushs) déposées sur la time laps (vous trouverez l’explication plus bas dans la FAQ). Néanmoins, pour le coup, j'ai fait des d'essais en modifiant le format (MP4, AVI ...), en modifiant le débit (moins gourmand 20000,12000,8000,5000 images/seconde), en modifiant le type d'encodeur (H263,H264,H264 BaseLine,H264 HICH, M4V...) aucune solution de ce côté-là. En dernière ressource avant de démarrer l'encodage, je décoche les deux options [Activer SmartRender] et [Activer l'accélération de l'encodeur matériel] ce qui a pour effet d'augmenter le temps de traitement, pas forcément gênant sachant que ce type d'opération qui est souvent réalisé en temps masqué. Stupéfaction, ma vidéo est nickel. Le problème provient probablement d'interférence entre le moteur d'encodage et SmartRender ou le moteur d'accélération de l'encodeur matériel.
VIDEO-11) Le son de la parole n'est pas synchronisé avec le mouvement des lèvres (retard entre bande son et bande image)
Au montage, je vérifie mes pistes sur le time laps et la synchronisation, tout semble normal. En fait, le problème survient pendant l’encodage, je veux dire l’opération de création du fichier vidéo. En principe j’encode avec les mêmes paramètres que les vidéos (rushs) déposées sur la time laps (vous trouverez l’explication plus bas dans la FAQ). Après plusieurs essais, je décide de passer l’encodage du fichier d’origine qui est de 320 kb/s au classique 128 kb/s, à présent la synchronisation voie image est parfaite. Il semblerait que certains logiciels de montage vidéo ont des difficultés avec l’encodage 320 kb/s.
VIDEO-10) Comment diminuer au montage la taille d’une vidéo
En fait, il faut trouver le bon compromis qui vous permettra d’obtenir une vidéo fluide à regarder et facilement uploader. Pour faire simple, une vidéo comporte beaucoup de paramètres, mais seulement quelques valeurs sont accessibles par des logiciels de montages classiques, je reste généraliste.
1) Il n’est pas utile ici de commenter sur le pilote correspondant au format, le plus répandu du fait de ces performances est le H264-High, soit du AVCHD.
2) La fréquence de trame, 25 images/secondes, 30 images/secondes …, PAS TOUCHE, au risque de dégrader fortement votre vidéo, d’ailleurs à ce sujet, il est fortement conseillé avant de commencer le montage de votre vidéo, de relever la fréquence de trame de votre rush et de régler votre logiciel en fonction avec la même fréquence d’image. Pour connaître les paramètres de votre vidéo, vous pouvez utiliser le logiciel Médiainfo gratuit et téléchargeable sur ce site dans la rubrique onglet [Vidéo].
3) Le format standard 1920x1080 HD en 16/9 est le plus répandu, attention, si vous utiliser du 3840x2160 soit le format 4K, seules les personnes utilisant un ordinateur puissant pourront visualiser de manière fluide votre vidéo. Le format peut être utilisé pour diminuer le poids de votre vidéo en passant en format inférieur, il est préférable d’utiliser les paramètres standards, voir le tableau. C’est une bonne solution pour rester cohérent dans le paramétrage de la vidéo, l’inconvénient, descendre d’un format uniquement ne diminuera pas drastiquement le poids de la vidéo.
2160p 35 Mbps 68 Mb/s
1440p 16 Mbps 24 Mb/s
1080p 8 Mbps 12 Mb/s
720p 5 Mbps 7.5 Mb/s
480p 2.5 Mbps 4 Mb/s
360p 1 Mbps 1.5 Mbps
4) Le bit-rate ou débit de données, terme qui définit la qualité intrinsèque d’une vidéo en fonction de sa définition. Il est simple de comprendre que plus il est élevé, plus le fichier sera lourd, et plus la vidéo sera fluide et de qualité. Gardez toujours à l'esprit, si votre rush fait 12 Mb/s (encore mediainfo) et que vous paramétrez un bit-rate de 24 Mb/s, vous n’améliorez pas votre vidéo, on ne peut pas ajouter des informations qui n’existent pas au départ dans la vidéo, de plus, vous risquez d’ajouter des artefacts pas très sympathiques à votre montage vidéo. En finalité, le bit-rate est le moyen le plus efficace pour diminuer le poids d’une vidéo. Je vous conseille de vous référer à Médiainfo pour connaître le débit de votre vidéo, ensuite de vous référez au tableau pour avoir une base en prenant une valeur égale ou inférieure à votre relevé. Si ce n’est pas suffisant, il est bon aussi d’utiliser la méthode empirique qui consiste à faire des essais d’exportations de vidéos avec des bits rates de 24 Mb/s, 12 Mb/s, 7.5 Mb/s … et de visualiser par comparaisons les vidéos.
5) La qualité du son étant prioritaire sur l’image, il est déconseillé de ne pas descendre en dessous 192 Kb/s, en plus ce paramètre influe très peu sur le poids de la vidéo.
VIDEO-9) Existe-t-il une règle d'or en montage vidéo ?
La théorie est de dire, vous ne pouvez pas inventer des pixels, des images ou des fréquences audio que vous n'avez pas filmer/enregistrer. Si elles sont manquantes, il n'est pas possible en principe de les créer. Par exemple, en photo si vous exportez une photo en .JPG au double de sa résolution native, les pixels (pas le DPI où c'est plus complexe), vous ajouter des pixels morts, c'est encore plus de dégâts que d'enregistrer dans le format natif (de départ).Ma règle d'or, en ce qui me concerne, c'est d'analyser mon film à la sortie de mon appareil photo avec un utilitaire, par exemple "MédiaInfo" et lors de l'encodage, je réutilise les mêmes paramètres que les informations données par mon utilitaire d'information. Par exemple, si pour l'audio, il me dit que j'ai un fichier de débit de 256 Kbps en 48 Khz, je ne vais pas faire un encodage en 384 Kbps en 48 Khz pour le fun lol, mais je vais reprendre ce paramètre de 256 Kbps en 48 Khz lors de l'encodage, soit la création du fichier MP4. En principe, cette théorie fonctionne bien, elle repose sur la simplicité en supprimant les risques inutiles, bugs, incompatibilités, elle accélère et demande moins de ressource CPU lors de la phase d'encodage, il y a un minimum de transformation des éléments encapsulés.
VIDEO-8) Résolution 1080i ou 1080p ?
Le format d'image haute définition Full HD se définit par une résolution de 1920 x 1080 pixels. Les lettres " i " et " p " définissent le mode d'affichage des images, " i " pour interlaced (entrelacé) et " p " pour progressif scan (balayage progressif), l'image arrivera de manière non entrelacée, donc méthode conseillée parce que plus performante.
VIDEO-7) Lors de l'encodage de ma vidéo, pour le bitrate, on fait quoi ?
Le bitrate ou le débit binaire est une mesure de la quantité de données numériques transmises par unité de temps, il s'exprime en Mégas bits par second Mbs ou Kilo bits par seconde Kbs, il peut être fixe ou variable. Il est très important de respecter le bitrade pour un rendu final correct, à titre d'exemple en haute définition (Full HD 1080P) soit 1920×1080 points, un bitrate de 28 Mégas bits par seconde (ou 28000 Kbs) est recommandé, pour l'audio il est conseillé d'utiliser au moins 192 Kbps sur deux canaux.
VIDEO-6) Donc, on filme jamais à des vitesses élevées ?
Je filme toujours avec un ratio x2 si je recherche une réalité cinématographique des mouvements, mais à l'inverse, si j'ai besoin d'une portion du film où j'ai l'intention de réaliser un ralenti, il sera intéressant d'avoir un maximum d'images par seconde avec par exemple une vitesse de 1/500s. Voir la réponse à la question 2).
VIDEO-5) Quelle différence entre frame et image ?
Parfois il est écrit 30ips ou 30fps, il n'y a pas de différence, ips veut dire image par seconde et fps veut dire frame par seconde, pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer lol. Pour faire simple, une frame c'est une image !
VIDEO-4) C'est quoi le minimum d'images par seconde ?
L'expérience impose une cadence d'au moins 16 images par seconde pour obtenir l'illusion d'un mouvement fluide, il dépend également beaucoup de la nature des images. Au cinéma, le nombre d'images par seconde, qui était au début de 16 ou 18 images par seconde, fut normalisé à 24 images par seconde. À la télévision, le système européen PAL (ou SÉCAM en France) est de 25 images par seconde.
VIDEO-3) Comment je fais en vidéo sportive pour avoir de bons ralentis au montage de ma vidéo ?
Je serais incontestablement dépendant du matériel, un appareil hybride avec un fps (frames ou images par seconde) de 60fps voir 120fps de plus en 4k commence à donner des résultats intéressants. Donc si vous comprenez, vous savez à présent que si je film avec 120fps, je devrais régler ma vitesse sur 1/240s, ou 1/250s ce que j'ai de plus près en réglage. Une autre solution consiste à filmer uniquement la scène que je veux ralentir à la vitesse de 1/500s et au montage, je ralentis mon film de 5x (5 x 50ips x 2=500) pour un ralenti fluide et réaliste. Sachant que si mon film comporte une partie qui ne sera pas ralenti au montage, cette partie de film semblera saccadé au niveau des mouvements, trop d'images. Donc la règle consiste à filmer à la vitesse de 1/500s uniquement la scène qui sera ralentie, pour les autres scènes cela oblige à arrêter de filmer et de sélectionner la bonne vitesse de 1/100 (2 x 50ips) ou 1/240s si vous filmez en 120ips (2x120ips).
VIDEO-2) Pourquoi doit-on toujours filmer au double du nombre d'images (ratio x2) ?
L'impératif n'est pas lié au triangle d'exposition ou un problème de synchronisation en vidéo, mais à un problème de rendu. Le ratio x2, je veux dire si vous êtes réglé sur 50ips non entrelacées, alors il faudra filmer à la vitesse de 1/100s en vitesse, ce qui correspond à la perception de nos yeux. Si, par exemple, vous filmer une cascade et que vous preniez un ratio de x4 soit une vitesse de 1/200s pour 50ip/s, vous auriez l'impression que l'eau est figé, transparente, cela ressemblerait à de petits objets qui tombent. A l'inverse, si vous preniez un ratio de x1 soit 1/50s pour 50ips, votre cascade ressemblera à du coton ou des traînées. Dans tous les cas, cela ne ressemblerait plus à la perception que l'on a de la réalité, le phénomène est encore plus gênant lors du visionnage de personnes, animaux, le mouvement semble saccadé (trop d'images par seconde) ou à l'inverse on a des flous de bouger sur les parties en mouvements (pas assez d'images par seconde). Néanmoins, si j'ai filmé à 1/200s pour 50ips, il est possible au montage de réaliser un ralenti de 1/2 pour retrouver une impression cinéma, néanmoins si je réalise un ralenti de 1/2, j'aurais un réalisme cinématographique des mouvements ralentis, attention le film sera également ralenti, sachant qu'il durera deux fois plus longtemps. Si j'ai fait l'opération contraire, je veux dire filmé avec un ratio de x1, il ne sera pas possible de retoucher correctement la vidéo, sachant que je ne peux pas inventer les images manquantes, sauf avec un logiciel prévu à cet effet, par exemple la fonction ralentie sur certains logiciels de montage vidéo qui extrapolent les images manquantes.
VIDEO-1) Reflex ou caméra pour filmer ?
Le reflex n’est pas contrairement à ce que l’on croit l’enfant pauvre du cinéma, de plus en plus les professionnelles comme «Zone interdite», «Nouvelle Star», «Télé-matin» ou encore Dr House ou 24 Heures chrono… filment avec des appareils photo de type par exemple Canon EOS 7D, 5D ou 1D Mark 4. L’avantage du reflex est de posséder un grand capteur, avec la possibilité de changer d'objectif, pour obtenir des perspectives différentes. A ce sujet, le film, l’œil de l’astronome de Stan Neumann a été réalisé à l’aide d’un reflex, aucune caméra ne donne un rendu suffisant lorsqu’il est question de filmer à la lumière de la bougie et des lampes à huile, dans le film en question, on est scotché par la qualité du rendu.
Je pense qu’il est préférable d’investir dans du matériel reflex de qualité, que de multiplier les achats, je veux dire pour un même budget acheter reflex et caméra de moindre qualité. Maintenant si vous faites que du film la question est différente.
AUDIO-3) Je voudrais extraire, séparer, la bande audio d’un fichier vidéo, je veux dire, en pratique j’ai un fichier .avi ou .mp4 ou autre et je voudrais uniquement l’audio, soit un fichier .mp3 de ma vidéo.
Audacity fait très bien la séparation, en plus il est possible d’en profiter pour retoucher (filtrer, amplifier, phaser, réparer…) la bande-son, une manière de gagner beaucoup de temps. Néanmoins, Audacity à l’état natif ne sait pas ouvrir un fichier vidéo, donc, il faut faire une petite manipulation au préalable, soit ajouter un petit codec nommé [Ffmpeg] pour que cela fonctionne une fois pour tout.
-Télécharger et installer le codec Version 64 bits pour version Audacity 64 bits ici :
Ensuite procéder sur Audacity comme si vous voulez ouvrir un fichier classique, simplissime.
AUDIO-2) J'ai bien enregistré la musique, mais je l'ai essayé dans le montage et elle n'est plus bonne ?
Bonjour, je suppose que si vous tester votre fichier vidéo brut avant de faire le montage que le fichier est bon au niveau son, dans le cas contraire ça serait un problème d'enregistrement ou de micro ou d'impédance micro ou encore de connectique, mais pas de montage.
Donc, on suppose que le fichier est bon dans le logiciel de montage, dans ce cas il est possible que le codec utilisé par la caméra n'est pas compatible avec le codec utilisé à l'exportation par le logiciel de montage. Pour s'en sortir, le plus simple est d'identifier le codec audio (ainsi que le débit en kbps, nombre de canaux, mono, stéréo, front: L R ...) utilisé par la caméra soit avec la documentation de celle-ci ou avec un logiciel pour examiner le fichier vidéo, par exemple Mediainfo (logiciel gratuit téléchargeable en début de cette page) ensuite sur le logiciel de montage au moment de l'exportation de la vidéo choisir une exportation qui utilise le même codec que le fichier de départ. Si cette procédure semble compliquée pour certains, on a toujours la méthode empirique (plus longue), qui consiste à faire un petit bout de vidéo et de tester différentes exportations pour trouver celle qui supporte le codec de la caméra et qui donne satisfaction.
AUDIO-1) J'ai branché un micro-cravate sur mon smartphone, le son est mauvais ou ne fonctionne pas ?
Déjà, pourquoi c'est un bon choix le micro-cravate, plus le micro sera proche de la source, moins il enregistrera de bruits de fond (retour, écho extrêmement parasite). Le micro-cravate peut donc être utilisé dans des endroits peu propices à l'enregistrement audio, dans une pièce avec le l'écho par exemple. C'est une solution simple et performante.
Néanmoins, au préalable si l'on veut que cela fonctionne, il faut s'intéresser à la connectique, il est possible de classer les microphones avec un jack de 3,5 mm en trois catégories. (voir schémas)
Les 2 bagues ou TS, ils sont forcément monophoniques.
Les 3 bagues ou TRS, en principe ils sont stéréo avec canal gauche et canal droit (ou ils sont mono et les deux canaux sont soudés ensemble).
Les 4 bagues TRRS, en principe ils sont stéréo, c'est une connectique courante au niveau des smartphone. La connectique TRRS nous dit que l'on a 4 bagues, elle ne précise pas la position des bagues (la norme).
Donc si vous devez brancher un micro-cravate sur un smartphone, il vous faudra une connectique 4 bagues.
Mais il faudra tenir compte de la norme, il existe deux normes correspondantes à la connectique 4 bagues (TRRS), soit la norme CTIA et la norme OMTP, donc du TRRS peut aussi bien correspondes à du CTIA ou du CMTP. Les constructeurs aiment bien faire compliqué quand on peut faire simple lol, donc, si vous avez acheté un micro CTIA à la place d'un micro CMTP, cela ne peut pas fonctionner, rassurez-vous, il existe une solution simple !
Il faut savoir que la différence se situe uniquement au niveau de l'inversion des bagues de connexion, les caractéristiques électroniques sont les mêmes ! Donc, avec un adaptateur il est possible d'utiliser un micro CTIA sur un appareil OMTP, ou l'inverse, en fait, il vous faudra un changeur bidirectionnel OMTP/CTIA ou CTIA/OMTP (c'est la même chose). Un changeur fonctionne forcément dans les deux sens, la connectique est croisée, si on branche du CTIA, la masse correspondra à un canal micro, si on branche du OMTP, le canal micro correspondra à une masse, bonnet blanc/blanc bonnet. Donc, il suffit d'acheter un changeur pour quelques euros pour que cela fonctionne.
A savoir :
OMTP est utilisé principalement, mais pas toujours par Nokia, Sony, Huawei et Honor
CTIA est utilisé principalement et pas toujours par HTC, Samsung, Apple, ipad
Jusqu’à présent Wiko utilisait la norme OMTP. Depuis peu, Wiko a basculé vers la norme CTIA qui est devenue la plus utilisée. CTIA a tendance à ce généraliser.
Il existe de plus en plus de très bons micros pas chers (Synco Lav-S6 par exemple, environ 25 euros) à condenser compatible RS, TRS et TRRS. A l'état natif ils sont compatibles TRRS smartphone avec un bouton ON/OFF le bouton est sur OFF, si je bascule sur ON il devient compatible RS ou TRS mode caméra (appareil photo reflex, hybride). Ce type de micro comporte une pile pour faire fonctionner la partie électronique nécessaire pour le mode caméra (TRS), si vous l'utiliser sur votre smartphone en mode TRRS, la pile n'est pas nécessaire sachant que vous êtes par défaut sur OFF.
GIMP-3) Je sais que c’est simple de réduire le poids d’un fichier [.jpg] sur gimp, mais je ne trouve pas la procédure pour un fichier de type [.gif] ou de type [.png].
J’en profite pour expliquer les trois procédures :
-Fichier avec l’extension [.jpg], menu [Fichier] ligne [Exporter sous…] ensuite avec le curseur [Qualité] on va pouvoir diminuer simplement le poids du fichier, 89 pour cent presque pas de perte de qualité, 55 pour cent encore acceptable, [21] pour cent beaucoup de perte, la méthode est empirique à vous de faire des essais suivant la finalité du fichier.
-Fichier avec l’extension [.png], [.tif], menu [Image] ligne [Échelle et taille de l’image], je diminue la valeur de la largeur de l’image. Vérifier que la chaîne qui relie la largeur de la hauteur soit bien fermée pour ne pas déformer l’image. La méthode est empirique à vous de faire des essais suivant la finalité du fichier, cette méthode permet de voir le résultat à l’écran, si ce n’est pas bon, je peux faire un [Ctrl] [Z] et reboucler avec d’autres valeurs.
Ça fonctionne également pour les fichiers [.gif], gimp modifie la hauteur et la largeur de l’ensemble des calques. Au moment de l’exportation, ne pas oublier de cocher [En tant qu’animation] pour ne pas perdre l’animation.
GIMP-2) Je ne trouve pas de brosses correspondantes pour retoucher un portait, en autre j’ai besoin de brosses pour émuler des cheveux.
Comment travailler comme un pro en installant des brosses supplémentaires (brushes).
Sur le site www.deviantart.com, vous trouverez en outre une quantité incroyable de brosses (brushes), même si Gimp comporte une panoplie de base essentielle concernant les brosses, il est parfois nécessaire de posséder des brosses spécifiques lors de la réalisation d'un travail poussé ou artistique. Sur ce site, vous trouverez forcément ce que vous cherchez, avec une grande quantité de brosses en téléchargement gratuit. Vous aurez également d'autres outils pour compléter les parties partagées de Gimp (Share), Motifs, Palette ...
Pour installer une catégorie de brosse supplémentaire sur Gimp, vous vous rendez sur le site deviantart (Lien ci-joint), vous téléchargez le fichier, le plus souvent compressé au format ZIP que vous avez besoin, ensuite, il faut simplement copié le fichier décompressé avec l'extension "nom.abr" dans le dossier brosses (brushes) de Gimp, par défaut le dossier est vide de fichiers, il contient uniquement des dossiers.
Sur Windows 10 ou plus le dossier brosse se trouve ici : (attention, soyez vigilant si vous utilisez un autre dossier, cela ne fonctionne pas).
[C:\Program Files\GIMP 2\share\gimp\2.0\brushes]
À présent, il suffit de démarrer Gimp et de vous balader dans vos outils pour visualiser les nouvelles brosses installées. Lors de ce type de manipulation, Gimp doit toujours redémarrer pour prendre en compte les changements.
-Pour télécharger, de nouvelles brosses (brushes) aller sur le site :
https://www.deviantart.com/search?q=brushes
GIMP-1) Je n'arrive pas à trouver une méthode efficace pour détourer un visage avec des cheveux sous Gimp.
GIMP-Détourage complexe d'un portrait ou d'un arbre ...
1) Dupliquer les calques, Je fais un clic droit sur le calque de mon image et je choisis [Dupliquer mon calque], le calque ne sera pas utilisé pendant la procédure, c'est juste une sauvegarde.
2) Onglet [Canaux] couleurs
-Je décoche, Rouge, Vert, Bleu, et Alpha, j'active uniquement le Rouge et je regarde la qualité du détail et non pas le contraste, je le décoche à nouveau et je répète l'opération avec uniquement le bleu et ensuite uniquement le vert, je détermine la couleur qui donne le meilleur résultat, par exemple le Vert
-Je fais un clique droit sur la couleur retenue, dans mon exemple le Vert, puis [Dupliquer le canal], le canal vert en question apparait dans la fenêtre du dessous.
-Je réactive Rouge, Vert, bleu et alpha
3) Onglet [Calques], clique droit [Nouveau calque...], je crée un calque [Remplir avec : Blanc]
4) Le calque blanc que je viens de créer, je le sélectionne avec un clic droit et je fais ajouter un masque de calque, je sélectionne Canal, il me propose le canal ajouter au préalable, soit le canal vert (Le seul dans la liste), il est validé et ajouté au masque de calque blanc. Le calque Blanc apparait en premier dans la liste.
5) Je décoche la visue (l’œil) de tous les calques sauf le blanc.
6) Dans le menu [Couleurs], Je sélectionne l'outil [Courbe], je bouge horizontalement mon point extrémité bas gauche et mon point extrémité haut droit vers le centre du quadrillage, en fait, je réalise une courbe en Z inversée horizontalement, le but étant d'accentuer au mieux le contraste en descendant les noirs et en montant les blancs. Cette opération doit être réalisé le plus finement pour obtenir le plus de détails possible dans le détourage.
7) Dans le menu [Couleurs], Je sélectionne l'outil [Inverser], mon sujet devient blanc, le fond devient transparent (alpha), s'il reste des taches de blancs, je fais le nettoyage en sélectionnant la couleur noir en premier plan pour la brosse active (Correspond à effacement), avec l'outil pinceau je peux fignoler en supprimant les tâches de blancs parasites.
8) Je fais un clic droit sur mon masque de calque du calque Blanc et je choisis [Appliquer le masque de calque], le calque blanc et le masque de calque sont fusionnés
9) Toujours dans mes calques, Je mets mon calque de mon image visible (l’œil), je le sélectionne avec un clic droit, je fais [Ajouter un masque de calque] je choisi [Noir (transparence totale)], mon masque de calque apparait à côté de mon calque image.
10) Je retourne sur mon calque Banc que je sélectionne par un clic, je vais dans le menu [Sélection] et je choisie [Par couleur], avec la souris je clique sur le blanc de mon visage ou de mon arbre pour tous sélectionner, au bout de quelques secondes, je dois absolument voir ma sélection qui englobe tous les détails de mon visage ou de mon arbre.
-je vais dans le menu [Édition] et je choisie [Copier] (Ctrl+C), je sélectionne (important) LE MASQUE NOIR DE MON CALQUE IMAGE, et je retourne dans le menu [Édition] et je choisie [Coller] (Ctrl+C).
-Une [Sélection flottante (Calque copié)] apparait au dessus des calques, je fais un clic droit sur ma [Sélection flottante (Calque copié)] et je choisie [Ancre le calque], si l'opération a réussie, on doit voir en minuscule votre sélection à l'intérieur du masque noir du calque image.
11) Je décoche mon calque blanc (l’œil à gauche du calque disparait, je reviens sur mon image avec le masque de calque noir, je fais un clic droit sur le masque noir de mon image et je choisie [Appliquer le masque de calque], j'obtiens mon détourage finalisé.
DIGIKAM-1) J'ai un dossier parasite .dtrash à la racine de mes dossiers photo ?
Ce dossier n'est pas effaçable, il fait partie intrinsèque du système digiKam, explications.
-DTRASH (Dossier poubelle digiKam) ou se trouve le dossier ou comment le déplacer? Avant toute manipulation, il faut savoir que ce dossier n'est pas déplaçable, il est défini par le système digiKam. Menu [Configuration], choisir [Configure digiKam] et icône [Collections] puis menu [Dossier racine des albums], je peux visualiser mes collections que j'ai créées, pour chacune de ces collections correspond une poubelle dans son répertoire racine. Deux collections = deux poubelles, soit deux dossiers .dtrash. Si je supprime un des dossiers .dtrash, il sera recréé (initialisé) au redémarrage de digiKam. Ne pas oublier de faire le ménage de temps en temps à l'intérieur du dossier au risque de saturer votre disque dur si vous faites beaucoup d'effacement de photos.
PDF-1) Je dois retoucher un document PDF avec GIMP, comment fais-je pour connaître le DPI de l’original ?
Sachant qu’un fichier PDF est multiobjets et en plus le format peut être vectoriel pour certains de ces objets, images, polices vectorielles, polices bipmap … De ce fait, il n’est pas possible de connaître le DPI d’un fichier PDF original avec précision, au plus avec logiciel s’il était possible de calculer un DPI moyen, cela serait sans intérêt avec des objets différents dans un même document.
Néanmoins, pour un document classique en bureautique, il est possible d’avoir des repaires sur le DPI, situation bien utile lors d’importation / exportation de PDF.
Avec Gimp le DPI est défini à l’importation du document et restera figé pendant toutes les phases d’édition et le restera à l’exportation, par exemple si j’ouvre un PDF, GIMP me pose la question du DPI, je choisis par exemple 200 DPI, j’ai fini mon travail et j’exporte mon document au format PDF, Gimp ne pose pas de question, il enregistre le document en format 200 DPI.
À ce stade, il est possible de comparer le nombre d’octets de votre nouveau document en 200 DPI avec l’original ou l’on ne connaissait pas le DPI, si le nouveau document fait moins d’octets, vous avez perdu en théorie en qualité si le document fait plus d’octets, alors vous avez inutilement gonflé le poids de votre document, sachant que vous ne pouvez pas ajouter du DPI qui n’existe pas à l’importation, sauf pour les nouveaux objets créés sous une session GIMP. Donc la situation idéale consiste à importer / exporter un document qui pèse le même poids que l’original.
EN pratique, j’ai réalisé un document bureautique de 1000 dpi d’une page A4 :
1) Document 1000 DPI, Import 1000 DPI/ export 1000 DPI : bonne qualité : Poids 2765 ko
2) Document 1000 DPI, Import 800 DPI/ export 800 DPI : bonne qualité : Poids 2753 ko
3) Document 1000 DPI, Import 600 DPI/ export 600 DPI : bonne qualité : Poids 1896 ko
4) Document 1000 DPI, Import 300 DPI/ export 300 DPI : bonne qualité : Poids 768 ko
5) Document 1000 DPI, Import 200 DPI/ export 200 DPI : petite perte si je grossis : Poids 443 ko
6) Document 1000 DPI, Import 150 DPI/ export 150 DPI : petite perte à peine visible : Poids 325 ko
7) Document 1000 DPI, Import 100 DPI/ export 100 DPI : petite perte visible : Poids 189 ko
8) Document 1000 DPI, Import 50 DPI/ export 50 DPI : grosse dégradation : Poids 68 ko
En conclusion, si le poids diminue de façon linéaire en fonction du DPI, ce n’est pas le cas du DPI ou la perte n’est pas linéaire, mais exponentiel, c’est stable entre 1000 DPI / 300 DPI, perte légère entre 200 et 100 DPI puis s’écroule à 50 DPI. De ce fait, 200 DPI semble le rapport/poids le plus efficace en bureautique.
Attention, si vous créez un document publicitaire (police vectorielle, texte, images …) avec Scribus par exemple, il faut tenir compte des exigences de l’imprimeur, de la qualité des objets vectoriels, des images et surtout la dimension du document à produire, souvent le 300 DPI est un minimum pour ce type de document.